mercoledì 14 giugno 2017

lunedì 12 giugno 2017

sabato 10 giugno 2017

venerdì 9 giugno 2017

Copenhagen Hnefatafl 11x11 - La limitazione della mobilità - herjan / Plantagenet


herjan / Plantagenet. Copenhagen Hnefatafl 11x11, 138 moves, 2017-06-09

 Una posizione curiosa: il N sta attuando la strategia che può essere denominata  limitazione della mobilità, dal canto suo il B nonostante la situazione sia oggettivamente critica sta, al momento, resistendo...

M.G.

giovedì 8 giugno 2017

Han Tae Hee vs Ahn Kook Hyun 한태희 vs 안국현


36기 바둑왕전 한태희 vs 안국현

1-st Cadet World Championship in Rapid and Blitz


Le shōgi : histoire

L’origine précise du shōgi prête encore à discussion. On a longtemps admis qu’il descendait, comme les échecs, d’une variante à 4 joueurs du Chaturanga, un jeu originaire d’Inde, mais de récentes recherches battent en brèche cette thèse et certains préfèrent le faire descendre directement de la version à 2 joueurs dudit jeu, plus ancienne. On s’accorde cependant pour dire que l’ancêtre du shōgi et des échecs occidentaux a de fortes chances de provenir du Bassin de l’Asie centrale, soit effectivement au Nord de l’Inde, ou plus probablement au Sud de la Chine avec le Boluo Saixi, voire dans un pays de l’Empire Perse Sassanide. Se diffusant le long des routes commerciales et subissant de nombreuses modifications en chemin, il arrivera en Occident (apporté par les conquérants musulmans sous le nom de Shatranj), en Thaïlande (sous le nom de Makruk), en Chine (sous le nom de Xiangqi) et au Japon, dont les échanges avec l’Empire du Milieu donneront naissance au shōgi.

Les divinités indienne Krishna et Radha jouant au Chaturanga, l'ancêtre du shōgi
Les divinités indienne Krishna et Radha jouant au Chaturanga, l’ancêtre du shōgi

Contrairement au jeu de Go, dont on sait qu’il fut importé dans l’archipel durant l’Epoque de Nara[1] (奈良時代, Nara-jidai), la date d’implantation du shōgi au Japon n’est pas encore précisément déterminée. Certains la situent, sans preuve formelle, dès le XIeme siècle avec une évolution progressive des pièces figuratives héritées du Chaturanga vers celles qu’on connait. D’autres indiquent plutôt l’Ere Edo[2] (江戸時代, Edo jidai). L’Epoque de Heian[3] (平安時代, Heian jidai) est aussi citée, bien que durant cette période, des pions placés sur les lignes du plateau et non ses cases soient observés. Cette théorie est cependant renforcée par le fait que les plus anciens documents citant l’existence du jeu, comme le Kirinshō (麒麟抄), un ouvrage en sept volumes contenant une description des symboles utilisés au shōgi, écrit en 1027 par Fujiwara Yuriaki, datent de cette ère. La fameuse règle du parachutage y est déjà mentionnée.  On peut citer dans la même veine le Nichūreki (二中歴), dictionnaire de la culture populaire semblant avoir été composé entre 1210 et 1221 et basé sur les travaux de Miyoshi Tameyasu, qui y distingue deux formes de shōgi : le grand (dai) et le petit (sho). En conséquence, afin d’éviter les confusions, le petit shōgi a été appelé « Heian shogi » et le grand « Heian dai shogi ». Le jeu connu à ce jour est le premier d’entre eux.

Une page du Nichūreki
Une page du Nichūreki

De plus, la plus ancienne preuve archéologique de l’existence du jeu date de cette époque. Il s’agit d’un lot 16 pièces en bois d’Hinoki retrouvées dans le temple bouddhiste Kofuku-ji, dans la Préfecture de Nara, ainsi qu’une plaque en bois gravé datant de la sixième année du Tenki (1058).  On remarque que lesdites pièces ont déjà la forme que nous leur connaissons aujourd’hui.


Les plus vieilles pièces de shōgi connues, trouvées à Kofuku-ji
Les plus vieilles pièces de shōgi connues, trouvées à Kofuku-ji



Au cours de son histoire, le shogi a connu de nombreuses évolutions et, dans leur corolaire, et par ricochet plusieurs variantes. On peut citer, entre autres, en plus du Heian shōgi et du Heian Dai shōgi, le Tenjiku shōgi, le Dai dai shōgi, le Maka dai dai shōgi, le Tai shōgi également appelé Dai shōgi, le Taikyoku shōgi, le chu shōgi ou encore le sho shōgi. Ces évolutions ajoutent (ou retirent) des pièces. Le sho shōgi, par exemple, ajouta la tour, le fou et l’éléphant ivre du Heian Dai shōgi au Heian shōgi. Les motivations sont diverses. Comme avec le Chu shōgi, relativement proche de la variante contemporaine, créé vers le XVeme siècle du fait de la complexité des règles du Dai shōgi.


L’impressionnant Taikyoku shōgi
L’impressionnant Taikyoku shōgi

On pense que les règles présidant au shōgi actuel ont été fixées au XVIeme siècle, avec la suppression de la pièce appelée « éléphant ivre (酔象,suizō) ». Il a cependant persisté à la même époque des variantes comportant ce pion, comme le démontre des fouilles effectuées sur les ruines du Domaine de la Famille Ichijodani Asakura. Selon Shoshogi Zushiki, des règles de shōgi ont été publiées en 1696 durant l’ère Genroku[4]. Elle précise que l’éléphant ivre a été retiré du jeu de shōgi par l’empereur Go Nara durant la Période de Tenmon[5], mais ce postulat n’est pas attesté.


disposition initiale du Sho shōgi, similaire à celle du shōgi contemporain, mais avec l'éléphant ivre (au milieu de la 2eme rangée) comme pièce supplémentaire
Disposition initiale du Sho shōgi, similaire à celle du shōgi contemporain, mais avec l’éléphant ivre (au milieu de la 2eme rangée) comme pièce supplémentaire


Le shōgi moderne (Hon shōgi) avait déjà été approuvé, en même temps que le jeu de Go, par le Bakufu (shogunat) Tokugawa, à travers un édit de 1612, qui instituait par la même occasion un système de rémunération des joueurs. Le premier tournoi de Shogi fut organisé en 1630, durant l’ère Kan’Ei[6]. Le huitième shgun, Tokugawa Yoshimune, décida que de tels tournois auraient lieu chaque année, le 17ème jour du Kannazuki[7], qui correspond à notre 17 novembre, un jour qui est encore aujourd’hui celui du Shogi. Le système de rémunération instauré par le Bakufu est démantelé à la Restauration Meiji, ce qui empêcha, hormis une poignée de joueurs, les pratiquants de cette époque de vivre du shōgi.

Tokugawa Yoshimune pratiquant le Yabusame (art du tir à l'arc à cheval)
Tokugawa Yoshimune pratiquant le Yabusame (art du tir à l’arc à cheval)

La popularité du shōgi resta cependant intacte, et des tournois furent organisés à travers tout le Japon. Le « shōgi de porche » fit son apparition dans des maisons de bain ou encore chez les coiffeurs. À partir de 1899, les journaux publièrent les résultats des tournois, et les joueurs de haut rang virent le récit de leurs parties imprimé. En 1909, l’Association de shōgi fut fondée, puis ce fut au tour de la Tokyo Shogi Renmei (littéralement la Fédération de Shogi Tokyoïte) en 1924.


Ichiyo Shimizu, 6-dan, la plus gradée des Joryūkishi en activité

L’actuelle Fédération Japonaise de Shogi, la Nihon Shogi Renmei (日本将棋連盟), dont l’acronyme international est JSA (Japan Shogi Association), bien que fondée en 1947, fait coïncider sa naissance avec celle la Tokyo Shogi Renmei. Une autre association, l’Association Japonaise des Joueuses de Shogi Professionnelles (日本女子プロ将棋協会,  « Nihon Joshi Puro Shōgi Kyōkai ») dont l’acronyme international est LPSA (Ladies Professional Shogi-players Association of Japan), cohabite avec elle et représente les joueuses professionnelles qui n’ont pas accès traditionnellement à la ligue masculine. Les deux catégories de joueurs professionnels, respectivement appelées Professionnels (棋士, « Kishi »), et Professionnelles Féminines (女流棋士, « Joryūkishi »?), participent à différents tournois. Il arrive qu’on remplace le terme Kishi par Seikishi (正棋士), issu du vocabulaire du jeu de Go.


La Polonaise Karolina Styczynska, 1ere 
joueuse non-japonaise à devenir Professionelle

Toujours comme au jeu de Go, il existe un système de classement comportant des dan et des kyu, autant au niveau des amateurs que des professionnels. Le rang le plus élevé en amateur, 4 ou 5 dan, est équivalent à 6 kyu professionnel. En 2006, la Fédération de shōgi autorisa les amateurs et les femmes professionnelles à obtenir le rang de Professionnel en passant un examen d’entrée pour le niveau quatrième dan, accessible à tout joueur expérimenté et ayant déjà participé à des ligues. Il existe 7 titres de champions professionnels en ce qui concerne la ligue masculine, connus sous le nom des 7 couronnes, sur un total de 15 tournois principaux. En 1996, le Meijin (Grand Maître) Yoshiharu Habu est devenu l’unique Kishi de l’Histoire à obtenir simultanément l’ensemble des titres majeurs.


[1] 710 – 794
[2] 1600 – 1868
[3] 794 – 1185
[4] Septembre 1688 – mars 1704
[5] 1532 – 1550
[6] février 1624 – décembre 1643
[7] Littéralement « le mois où ils n’y pas de dieux. Les dieux, ou kami, sont censés, dans tradition shintō, se rassembler durant cette période, correspondant  au mois d’octobre, au Grand Sanctuaire d’Izumo pour leur réunion annuelle. Dans la région dudit Sanctuaire, ce mois est appelé kamiarizuki, « le mois des dieux présents »

 https://meijibunka.com/2016/06/14/le-shogi-histoire/

Una partita da ricordare : casshern / Plantagenet. Historical Hnefatafl 9x9 (Saami Tablut,)


 casshern / Plantagenet. Historical Hnefatafl 9x9 (Saami Tablut), 11 moves, 2017-06-03

  white won

giovedì 1 giugno 2017

Baduk : l'interesse delle giovani coreane 3

Giovane praticante di Baduk



ab f z배 여류아마연승최강전 본선 EP2 20151220

Baduk:제22회 LG배 조선일보 기왕전 16강 커제vs강동윤 EP1 20170531


Kang Dong-yul (?) vs Kang Dong-yoon

World Tafl Federation Rating Top 10 players, June 2017

Dal sito della WTF http://aagenielsen.dk/





2001    mmagari, Milano, Italia (539)

1973    Plantagenet, Châlons-en-Champagne, FR (435)


1971    herjan, Formby, UK (100) (GM)


1964    Adam, Tønsberg, Norway (655) (GM)


1935    casshern, Los Angeles, USA (295)


1920    OdinHimself, Kyustendil, Bulgaria (206) (IM)


1898    crust, somerset, UK (3037) (GM)


1862    Sigurd, Pennsylvania, Vinland (93)


1838    altti, ny, usa (1172) (IM)


1815    siegfried, Formby, UK (110)


( i numeri tra parentesi indicano il numero delle partite giocate sul sito della World Tafl Federation )